5 questions au directeur scientifique, Benoît Lamarche


Le directeur scientifique de NutriQuébec, Benoît Lamarche, s'est prêté au jeu et a répondu à 5 questions que nous avions pour lui.

1. Quelle est l’importance d’un projet comme NutriQuébec pour les Québécois et Québécoises?

L’alimentation est au centre de nos vies, au quotidien! Pourtant, nous en savons très peu sur les habitudes alimentaires des Québécois. Il est donc crucial de faire ce projet afin de mieux comprendre l’impact de l’alimentation sur notre santé. Éventuellement, ça permettra de formuler de meilleures recommandations pour la population.
En participant à ce grand projet, chaque personne peut faire une différence dans l’avancement de la science et des connaissances!

2. Pourquoi as-tu décidé de t’impliquer comme directeur scientifique de NutriQuébec?

C’est le projet d’une vie comme chercheur! Ça fait 21 ans que je fais de la recherche, et c’est le projet le plus important de ma carrière jusqu’à maintenant. C’est vraiment un privilège de pouvoir diriger un tel projet avec une équipe du tonnerre!

3. Quelle place occupe l’alimentation dans ta vie?

Curieusement, je ne suis ni gourmet ni gourmand! Pour moi, le geste de me nourrir est assez terre à terre : je mange pour fournir l’énergie nécessaire à mon corps. Mais, j’ai quand même mes coups de cœur, en particulier la pizza, la lasagne et le café!

4. Selon toi, quelle place devrait occuper l’alimentation dans un mode de vie sain et équilibré?

Une place… équilibrée! Malheureusement, manger est devenu pour plusieurs personnes une source de stress. Pour d’autres, bien manger rime avec ne plus rien manger. J’espère que le projet NutriQuébec contribuera à mieux comprendre l’alimentation des Québécois. Nous pourrons par la suite mieux accompagner la population dans cette quête d’équilibre et de quiétude alimentaire!

5. Quelles réalisations en lien avec la nutrition aimerais-tu voir dans les prochaines années?

Je souhaite que le projet NutriQuébec contribue à des recommandations alimentaires mieux adaptées à la population québécoise, basées sur nos propres données et non celles d’autres pays où les habitudes alimentaires sont très différentes des nôtres!